La DGSE ou la Direction générale de la Sécurité extérieure est le service de renseignement extérieur de l’État. Elle s’assure de la défense du territoire français et fascine de plus en plus de gens. Découvrez dans cet article la réalité concernant cette institution.
Pour assurer la sécurité de l’État, la France compte six principaux services de renseignements, dont la Direction générale de la Sécurité extérieure ou DGSE. Cette institution se charge de défendre le territoire français. Pour ce faire, elle déploie différents moyens, à savoir la technique à renseignement humaine et les dispositifs techniques. Elle travaille aussi en étroite collaboration avec le gouvernement et l’intelligence militaire.
DGSE ou Direction générale de la Sécurité extérieure : sa naissance
La DGSE est le service de renseignement français depuis 1982. Cette institution a changé plusieurs fois de noms avant de devenir la Direction générale de la Sécurité extérieure.
Issue de l’unité de renseignement de la France libre, l’origine de ce service remonte en 1940. Fondé par le Général de Gaulle, il avait comme mission la défense de l’État durant la Deuxième Guerre mondiale.
En 1942, elle est renommée en Bureau Central de Renseignement et d’Action ou BCRA. Son rôle consiste à réaliser des opérations de sabotage, de déchiffrer des codes, de piloter à distance les opérations.
Après avoir changé de noms plusieurs fois, elle a pris le nom de Service de Documentation extérieure et de Contre-Espionnage ou la SDECE en 1945.
D’après le site de l’État, le nom DGSE a été officialisé en 1982.
Les différentes obligations de la DGSE
Le service opère principalement en dehors des frontières françaises. Comme la plupart des services secrets, elle utilise des techniques clandestines pour rechercher les informations dont elle a besoin. Pour assurer ainsi la sécurité de l’institution et de ses agents, les techniques utilisées ainsi que leurs opérations sont tenues secrètes.
La DGSE s’occupe de la récolte d’informations secrètes à l’étranger. Souvent, ces renseignements doivent servir l’intérêt de la défense nationale.
L’une des principales missions de l’institution est de lutter contre le terrorisme et contre-prolifération d’armes. Elle se charge de détecter et de neutraliser les acteurs d’intimidation grâce à sa collaboration avec différents services nationaux et internationaux.
Par ailleurs, la DGSE a une mission importante dans la contre-prolifération des différentes armes (balistiques, nucléaires, biologiques, etc.) à travers le monde. Outre le recueil de données, elle lutte contre la vente illégale de ces arsenaux.
Le service se charge aussi de communiquer et analyser les données recueillies. En plus des autorités compétentes, c’est l’un des plus grands décideurs. En général, le service œuvre dans les lieux de crise. Elle opère également pour assurer les intérêts de l’État.
Comment opère la DGSE lors de ses missions ?
La Direction générale de la Sécurité extérieure est une unité spéciale qui intervient lorsqu’il n’est plus possible de déployer les différents moyens diplomatiques.
Elle possède une unité d’information qui maîtrise parfaitement la politique de recueil d’informations. Parmi eux on peut distinguer les capteurs techniques, les sources humaines et l’exploitation des sources ouvertes.
Cette institution rattachée au ministère des Armées possède une prédisposition d’entrave et d’opération clandestine.
Si le service est efficace, c’est qu’elle obtient ses renseignements de source sûre. Elle récolte notamment des renseignements grâce aux fruits de ses collaborations avec certaines unités en France et à l’étranger.
C’est d’ailleurs grâce à ces techniques que la DGSE a pu réussir différentes opérations. L’intervention du service a permis de neutraliser Abdelmalek Droukdel, le patron d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Elle est aussi à l’origine de plusieurs opérations de libération d’otages comme celles des journalistes Florence Aubenas, Christian Chesnot et Georges Malbrunot.
Comment fonctionne la DGSE ?
Située au boulevard Mortier (75 020), la DGSE collabore également avec d’autres unités de services dans plusieurs endroits : Quélern, Romainville, Cercottes, Perpignan ou Évreux et des stations d’écoute franchies en outre-mer.
Le directeur général du service est Bernard Emié depuis le mois de juin 2017. Cette agence est placée sous le pouvoir de l’autorité exécutif.
Le DG pilote 5 administrations : la direction de l’administration (DA), la direction des opérations (DO), la direction du renseignement (DR), la direction de la stratégie (DS), la direction technique (DT). La DA compose le service de la gestion des emplois, de la formation, de la gestion des ressources humaines, des finances et budgets et enfin de soutien aux opérations.
La DO par ailleurs a comme mission de rechercher des informations. Elle regroupe 4 services dont :
- le service action : conduit les missions clandestines ;
- le service mission : chargé de rechercher des informations par l’intermédiaire des moyens humains ;
- le service assistance : s’occuper de former les services spéciaux étrangers ;
- le service opérations : spécialisé en vol de données étrangères sur l’État.
La DR quant à elle est l’unité qui assure la bonne marche de l’institution. Ses principales missions sont la recherche humaine, l’analyse et l’exploitation des opérations de recherches. La DS possède aussi 3 services, à savoir les liaisons intermédiaires et nationales ou encore la mission prospective.
Enfin, la DT s’occupe de rechercher et exploiter les informations techniques. Depuis 2012, elle possède 3 divisions : l’unité des technologies du renseignement, l’unité production et actions de renseignements techniques ou encore l’unité des systèmes d’information et du sport.
Le service action : une unité pas comme les autres
Le service action est le régiment secret de la DGSE. Il s’agit d’une unité qui reste très peu connue, car tout ce qui la concerne est gardé secret.
Cette unité a pour rôle de programmer et mettre en œuvre les actions clandestines. Ces dernières sont divisées en deux catégories : « l’arma » qui sont des missions de décomposition de matériel et de sabotage ou le « homo », des actes d’enlèvements et d’homicides.
C’est ce service qui s’occupe également des opérations d’infiltration et d’exfiltration ou l’affranchissement des otages. Le SA peut encore saisir un dispositif sensible pour obtenir des données.
Le test de la sécurité d’installations du gouvernement les plus sensibles lui revient également, notamment les centrales militaires.
Le SA est sous le commandement de l’état-major interarmées et possède trois unités de l’Armée de terre, un escadron de l’armée de l’air et de l’espace et d’un bâtiment de la marine nationale.
Travailler au sein de la DGSE
La Direction générale de la sécurité extérieure compte 79 familles de travail avec 22 spécialités. Les fonctions exercées au sein du service sont nombreuses, à savoir les officiers traitants, les exploitants des données de communication, les linguistes ou encore le crypto-mathématicien.
Les emplois au sein de la DGSE
Intégrer l’équipe de cette agence intéresse de plus en plus de gens, notamment les jeunes. Néanmoins, avant de postuler, notez que le service n’est pas essentiellement constitué d’agents secrets. Le site officiel de l’institution annonce qu’elle compte 62,3 % de civils et de 37,7 % de militaires. Cette agence de renseignement possède actuellement plus de 6 000 collaborateurs.
Pour information, les agents secrets de l’institution ne représentent qu’une petite partie de ses employés. On constate que le secteur de l’informatique, l’ingénierie et les nouvelles technologies sont ceux qui recrutent le plus.
Les annonces de recrutement du service sont d’ailleurs accessibles sur internet. Contrairement à ce que l’on pense, les recrutements au sein de cette institution ne sont pas du tout secrets. Les personnels administratifs sont même recrutés par le biais d’un concours.
Les autres recrutements au sein de la DGSE
Tous les ans, le service recrute aussi de nombreux stagiaires. Il propose également des postes contractuels en fonction des besoins de technicité de leurs missions. Les secteurs les plus demandés sont les linguistes étrangers ou en ingénierie.
Le profil des employés de la DGSE est très varié. Il est composé des militaires originaires de la DGA, du SCA ou encore l’unité de santé des Armées et du SID. Pour intégrer cette équipe, le candidat doit avoir le sens du volontarisme et avoir certains critères.
La DGSE à travers le cinéma, les films et les romans
La DGSE fait aussi parler d’elle à travers la pop culture. En effet, l’institution est une source d’inspiration pour les producteurs et scénaristes de films. On peut citer entre autres les films « Nikita », la série de films OSS et les « agents secrets ».
« No Limit », une série de 3 saisons de Luc Besson évoque également cette série. Elle a été diffusée en 2012 jusqu’à 2015. La réalisation d’Alexandre Courtès et Alexis Charrier « Au service de la France » a été aussi distribuée entre 2015 et 2018. Enfin, le plus célèbre est « Le Bureau des Légendes ». Cette série de 5 saisons a été un véritable triomphe auprès des différents acteurs dans le secteur et du public.
Les agents de ce service ont été également mentionnés dans des romans comme « Le Premier Principe » ou « L’emprise ». Il est aussi possible de suivre un ex-agent secret de la direction générale de la sécurité extérieure sur sa chaîne YouTube. Célèbre sous le nom de Beryl 614, il parle de son métier à ses abonnés.
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La Direction générale de la Sécurité extérieure est une unité spéciale qui intervient lorsqu’il n’est plus possible de déployer les différents moyens diplomatiques. Elle possède une unité d’information qui maîtrise parfaitement la politique de recueil d’informations. Parmi eux on peut distinguer les capteurs techniques, les sources humaines et l’exploitation des sources ouvertes. Cette institution rattachée au ministère des Armées possède une prédisposition d’entrave et d’opération clandestine. Si le service est efficace, c’est qu’elle obtient ses renseignements de source sûre. Elle récolte notamment des renseignements grâce aux fruits de ses collaborations avec certaines unités en France et à l’étranger. C’est d’ailleurs grâce à ces techniques que la DGSE a pu réussir différentes opérations. L’intervention du service a permis de neutraliser Abdelmalek Droukdel, le patron d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Elle est aussi à l’origine de plusieurs opérations de libération d’otages comme celles des journalistes Florence Aubenas, Christian Chesnot et Georges Malbrunot.
Située au boulevard Mortier (75 020), la DGSE collabore également avec d’autres unités de services dans plusieurs endroits : Quélern, Romainville, Cercottes, Perpignan ou Évreux et des stations d’écoute franchies en outre-mer. Le directeur général du service est Bernard Emié depuis le mois de juin 2017. Cette agence est placée sous le pouvoir de l’autorité exécutif. Le DG pilote 5 administrations : la direction de l’administration (DA), la direction des opérations (DO), la direction du renseignement (DR), la direction de la stratégie (DS), la direction technique (DT). La DA compose le service de la gestion des emplois, de la formation, de la gestion des ressources humaines, des finances et budgets et enfin de soutien aux opérations. La DO par ailleurs a comme mission de rechercher des informations. Elle regroupe 4 services dont :
- le service action : conduit les missions clandestines ;
- le service mission : chargé de rechercher des informations par l’intermédiaire des moyens humains ;
- le service assistance : s’occuper de former les services spéciaux étrangers ;
- le service opérations : spécialisé en vol de données étrangères sur l’État.
La Direction générale de la sécurité extérieure compte 79 familles de travail avec 22 spécialités. Les fonctions exercées au sein du service sont nombreuses, à savoir les officiers traitants, les exploitants des données de communication, les linguistes ou encore le crypto-mathématicien.
