| Niveau d’études : | Bac +5 |
| Bac conseillé : | Scientifique ou Sciences Économiques et Sociales |
| Employabilité : | Bonne |
| Salaire débutant : | 3 000 € |
| Salaire confirmé : | 5 000 € |
| Mobilité : | Bonne |
| Code ROME : | M1402, Conseil en organisation et management d’entreprise |
| Code FAP : | L5Z, Cadres des services administratifs, comptables et financiers |
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L’architecte big data joue un rôle central dans la conception, la structuration et l’optimisation des systèmes de gestion des données à grande échelle. Sa mission première consiste à définir l’architecture technique qui permettra à une entreprise de stocker, traiter, sécuriser et exploiter efficacement des volumes massifs de données souvent hétérogènes et issues de multiples sources. Il élabore les fondations sur lesquelles les projets data pourront s’appuyer.
Responsable de l’ensemble de la chaîne de traitement des données, l’architecte big data doit s’assurer que les flux de données sont bien organisés, accessibles aux bonnes équipes, et protégés contre toute défaillance ou mauvaise utilisation. Cela suppose un travail sur le choix des technologies (bases de données distribuées, frameworks de calcul, outils de streaming…), mais aussi sur la modélisation des données et la cohérence globale de l’écosystème data.
Il anticipe également les besoins de différents métiers. Il travaille en étroite collaboration avec les data scientists, les data engineers et les équipes produit ou IT, pour concevoir des architectures capables de répondre aux exigences d’analyse, de performance et de scalabilité. Dans les environnements sensibles (comme l’aéronautique, la finance ou la santé), il doit aussi intégrer des enjeux de sécurité, de confidentialité et de conformité dès la phase de conception.
En résumé, l’architecte big data est le phare qui guide les équipes dans la complexité de l’univers data. Il définit les bonnes pratiques, supervise les déploiements techniques, et accompagne l’entreprise dans l’usage des solutions mises en place.
Les missions de l’Architecte big data
À la différence du Chief data officer, qui définit la stratégie globale de gouvernance et de valorisation des données, l’architecte big data se concentre sur l’aspect technique. Il conçoit l’infrastructure qui rend cette stratégie techniquement possible et opérationnellement efficace. Les deux métiers collaborent toutefois étroitement : le premier fixe le cap, le second bâtit les fondations pour y parvenir.
Mais au-delà de ça, l’architecte big data intervient sur un large éventail de missions stratégiques et opérationnelles. Son rôle s’adapte aux besoins spécifiques de chaque structure, mais vise toujours le même objectif : faire des données un levier de performance, d’innovation et de sécurité. Voici les principales missions qui lui sont confiées :
Optimiser les produits et services existants
L’architecte big data commence souvent par auditer les produits ou services en place pour détecter les points d’amélioration. En analysant les flux de données associés, il identifie des opportunités d’optimisation, que ce soit en matière de performance, de coût, d’expérience utilisateur ou de pertinence des services proposés.
Mettre en œuvre des systèmes prédictifs
Il participe à la mise en place de process ou d’algorithmes de machine learning permettant d’anticiper les tendances ou les comportements. Cela peut concerner des prévisions de vente, l’analyse du retour sur investissement d’une action marketing, ou encore la détection d’anomalies sur des chaînes de production.
Développer des outils orientés données
À partir des données collectées, l’architecte conçoit ou supervise la création d’outils sur mesure : tableaux de bord, applications métiers, plateformes d’analyse… Ces solutions peuvent être destinées à un usage interne ou externe, et représentent souvent un vecteur de transformation numérique pour l’entreprise.
Accompagner les équipes dans l’usage de la data
Il agit comme référent auprès des collaborateurs en facilitant l’accès aux données, en diffusant des méthodes efficaces et en vulgarisant les enjeux techniques. Il joue un rôle de guide entre les données, les outils et les utilisateurs, pour favoriser l’autonomie et la qualité des analyses.
Définir une stratégie de gouvernance des données
L’architecte big data participe à l’élaboration d’une politique claire sur la gestion, la circulation et la valorisation des données. Cette stratégie permet de prioriser les projets, d’assurer la cohérence des choix technologiques et de garantir un cadre durable à l’exploitation des données.
Suivre et documenter les performances data
Il met en place des indicateurs pour évaluer l’efficacité des systèmes déployés et produire des rapports réguliers. Ces analyses permettent de corriger le tir en cas de dysfonctionnement, mais aussi d’identifier les usages les plus performants et les leviers de croissance à activer.
Veiller à la conformité et à la sécurité des données
Le respect des normes (RGPD, ISO, etc) fait partie intégrante de ses missions. Il s’assure que les données personnelles sont collectées et traitées dans les règles, en mettant en place les contrôles nécessaires. Il contribue également à la protection des données sensibles contre les intrusions ou les pertes.
Renforcer la culture cybersécurité et data privacy
L’architecte big data sensibilise les collaborateurs aux bonnes pratiques en matière de sécurité et de confidentialité. Il participe à la mise en œuvre de politiques internes robustes, tout en encourageant une utilisation responsable et éthique des données au quotidien.
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Les compétences de l’Architecte big data
L’architecte big data est au croisement de plusieurs expertises. Il lui faut à la fois une excellente maîtrise des environnements techniques big data et une solide compréhension des enjeux métier et de la stratégie de l’entreprise. Sa polyvalence est indispensable pour concevoir des architectures performantes, évolutives et adaptées aux besoins spécifiques de chaque organisation.
Compétences techniques clés
- Maîtrise des bases de données NoSQL : il doit savoir manipuler des technologies comme Hadoop, Cassandra, Yarn ou Redis, essentielles pour gérer de très grands volumes de données non structurées.
- Connaissance des frameworks de traitement distribué : il doit être à l’aise avec des outils comme Apache Spark, capables de traiter des données massives en parallèle sur plusieurs machines.
- Expérience en cloud computing : la plupart des systèmes big data fonctionnent aujourd’hui dans des environnements cloud (AWS, Azure, Google Cloud). Il doit donc être capable de déployer et maintenir des architectures sur ces plateformes.
- Maîtrise des systèmes d’exploitation : une connaissance approfondie de systèmes comme Unix/Linux ou Windows est indispensable pour administrer les infrastructures de données.
- Compétence en langages de programmation : il doit coder et maintenir des pipelines de données dans des langages comme Java, C++, Python, R ou Scala selon les besoins du projet.
- Utilisation d’outils de gestion de flux : Kafka ou Flink font partie des outils de streaming incontournables pour traiter des flux continus de données. L’architecte doit savoir les configurer et les exploiter.
- Connaissance des solutions ETL / ELT : il doit être capable de concevoir et d’optimiser les processus d’extraction, de transformation et de chargement de la donnée (ETL), éléments centraux dans les pipelines big data.
- Sensibilité aux questions réglementaires et de cybersécurité : l’architecte big data doit maîtriser les règles liées à la protection des données personnelles (RGPD) et intégrer les principes de sécurité dès la conception de l’architecture.
Compétences transversales
- Vision stratégique et compréhension des enjeux métier : il conçoit des solutions techniques en cohérence avec les objectifs de performance, de compétitivité et d’innovation de l’entreprise.
- Capacité d’analyse et de structuration : il est capable de transformer une problématique complexe en une architecture claire et fonctionnelle, en tenant compte des contraintes techniques et organisationnelles.
- Communication et pédagogie : l’architecte doit collaborer avec des interlocuteurs variés (data scientists, DSI, équipes métier) et vulgariser les choix techniques sans jargon inutile.
- Esprit d’anticipation et de veille technologique : il doit rester à jour sur les évolutions rapides de l’écosystème big data, pour intégrer des solutions pertinentes et pérennes.
- Rigueur et sens des responsabilités : une architecture défaillante peut bloquer toute la chaîne de traitement de la donnée. Le rôle de l’architecte exige donc une grande fiabilité et une attention constante à la qualité.
Les qualités pour être un bon Architecte big data
L’architecte big data n’est pas uniquement un technicien : c’est aussi un communicant, un stratège et un coordinateur. Pour concevoir des solutions pertinentes et les faire adopter dans l’ensemble de l’organisation, il doit conjuguer rigueur, créativité et sens relationnel. Voici les qualités humaines et professionnelles qui favorisent la réussite dans ce métier :
Esprit d’équipe et sens de la collaboration
L’architecte big data travaille rarement seul. Il interagit en permanence avec le Chief data officer, les data scientists, les développeurs, les administrateurs système et les équipes métier. Il doit donc savoir coopérer, écouter, reformuler les besoins et construire des ponts entre les différents pôles de l’entreprise.
Sens de l’écoute et du dialogue
Comprendre les attentes de chacun, capter les signaux faibles dans une discussion, poser les bonnes questions : ces compétences relationnelles sont essentielles pour concevoir des architectures qui répondent vraiment aux enjeux du terrain.
Capacité à prendre du recul
Face à des flux de données massifs et des demandes complexes, il est crucial de garder une vue d’ensemble. L’architecte doit être capable de hiérarchiser les priorités, identifier les impacts à long terme de ses choix et éviter de se laisser enfermer dans des solutions techniques trop rigides.
Créativité technique
Concevoir une architecture big data efficace nécessite de sortir des schémas tout faits. Une bonne dose de créativité permet de trouver des solutions nouvelles, d’optimiser les performances et d’explorer des approches innovantes pour le traitement ou la valorisation des données.
Sens de l’organisation
L’architecte big data est souvent responsable de la structuration complète d’un système. Il doit donc avoir une logique claire, une bonne gestion du temps et une capacité à planifier chaque étape du projet, tout en restant adaptable en cas d’imprévus.
Force de proposition et de conviction
Dans un environnement en constante évolution, il est essentiel d’être proactif. L’architecte doit non seulement faire émerger des idées pertinentes, mais aussi savoir les défendre, les expliquer et convaincre les autres de leur valeur.
Quelle formation faire pour devenir Architecte big data
Le métier d’architecte big data demande une double expertise : technique et stratégique. Pour l’acquérir, il est indispensable de suivre un cursus solide, mêlant informatique, gestion de projet et compréhension fine des enjeux liés à la donnée. Le niveau Bac +5 est aujourd’hui la norme pour accéder à ce poste exigeant, et certaines spécialisations peuvent faire la différence.
Quels diplômes choisir ?
Un Bac +4 est généralement le minimum pour postuler, mais dans les faits, les recruteurs privilégient les profils ayant validé un Bac +5. Les cursus en informatique sont naturellement les plus adaptés, en particulier ceux qui offrent une spécialisation en data, systèmes distribués ou architecture logicielle.
Les formations en mathématiques appliquées, statistiques ou data science sont également pertinentes, à condition d’être complétées par des compétences en infrastructure et en ingénierie logicielle.
Dans certains cas, des profils venus du marketing ou de la gestion peuvent aussi accéder au métier, à condition de suivre une spécialisation technique en analyse de données et traitement de flux massifs.
Diplômes conseillés :
- Diplôme d’ingénieur en informatique avec spécialisation data
- Master en science des données, big data ou intelligence artificielle
- MSc orienté architecture des systèmes, cybersécurité ou analyse avancée des données
Quelle formation suivre ?
La Guardia School propose un parcours particulièrement bien adapté à la fonction d’architecte big data, en alliant socle technique et compétences transversales.
Le Bachelor Développement Informatique (Bac +3 – RNCP niveau 6) permet d’acquérir les fondements de l’informatique (programmation, architecture des systèmes, bases de données…), mais aussi de développer des aptitudes clés en communication, droit du numérique et gestion de projet. Il constitue une première étape solide vers les métiers de l’ingénierie data.
Ensuite, le MSc Expert Cybersécurité et MSc Data Analysis & Marketing Intelligence (Bac +5 – RNCP niveau 7) permettent, en deux années supplémentaires, d’approfondir sa maîtrise des outils d’analyse de données, de gouvernance de l’information et de gestion sécurisée des systèmes. Le MSc Data Analysis & Marketing Intelligence met l’accent sur l’exploitation stratégique des données pour la performance business, tandis que le MSc Expert Cybersécurité forme à la conception de systèmes robustes face aux menaces et enjeux réglementaires.
Ces deux formations visent à former des professionnels capables de concevoir des architectures data complexes, sécurisées et évolutives, parfaitement alignées avec les besoins métiers.
Bachelor Développement Informatique
Titre obtenu : Titre école Bachelor (Bac +3 – RNCP niveau 6)
Admission post-bac : Bac général ou technologique
Admission parallèle : Possible en 3e année
Durée : 3 ans
Format : Initial ou alternance (stage alterné en 3e année)
MSc Expert Cybersécurité et/ou Intelligence Artificielle
Titre obtenu : MSc (Bac +5 – RNCP niveau 7)
Pré-requis : Bac +3 ou Bac +4 validés
Durée : 2 ans
Format : Alternance (3 semaines entreprise / 1 semaine école)
Dans quel secteur peut-on travailler en tant qu’architecte big data ?
Le métier d’architecte big data ne se limite à aucun secteur d’activité. Aujourd’hui, toutes les structures produisent, reçoivent ou exploitent une quantité massive de données. L’essor du cloud, de l’intelligence artificielle et des objets connectés a démultiplié ces flux, créant un besoin généralisé en ingénierie des données. Cela fait de l’architecte big data un profil aussi recherché dans le privé que dans le public.
- Dans le secteur bancaire et assurantiel, les données sont au cœur des services : gestion des risques, scoring de crédit, détection des fraudes, analyse comportementale, personnalisation des offres… Les systèmes doivent être à la fois robustes, sécurisés et ultra-performants, ce qui en fait un terrain privilégié pour les architectes big data.
- Le e-commerce et les plateformes numériques (comme les marketplaces ou services de streaming) constituent également un vivier d’opportunités. Chaque clic, chaque interaction génère des données à traiter en temps réel. Il s’agit ici de concevoir des infrastructures capables de supporter des charges élevées, tout en intégrant des outils d’analyse prédictive, de recommandation ou d’optimisation logistique.
- Le secteur public monte lui aussi en puissance. Les collectivités, administrations et établissements publics développent des stratégies d’exploitation de l’open data pour améliorer les politiques publiques, fluidifier les services aux citoyens ou piloter les budgets. Dans ce contexte, l’architecte big data est essentiel pour créer des plateformes de données durables, interopérables et sécurisées.
- Les télécoms, l’industrie et les transports sont d’autres domaines à fort potentiel. Les objets connectés, capteurs industriels et réseaux intelligents génèrent des flux continus que les entreprises doivent stocker, analyser et valoriser. L’architecte intervient pour bâtir des infrastructures scalables, souvent hybrides (cloud/edge), capables de traiter les données issues du terrain en temps réel.
- Enfin, les secteurs de la santé, des biotechnologies ou encore de l’énergie s’appuient de plus en plus sur les données pour innover, optimiser les performances ou renforcer la prévention. Qu’il s’agisse de suivi patient, de recherche clinique ou de pilotage énergétique, l’architecte big data joue un rôle structurant dans la modernisation des outils métiers.
Quelles entreprises recrutent des Architectes big data
Avec l’essor du numérique, de l’intelligence artificielle et de l’internet des objets, les architectes big data sont de plus en plus sollicités pour structurer et sécuriser les flux massifs d’informations circulant au sein des organisations. Aujourd’hui, les entreprises recherchent des profils capables de concevoir des infrastructures performantes, évolutives et adaptées à des enjeux métier complexes. Les offres d’emploi se multiplient dans des domaines variés, avec des besoins constants en structuration, stockage, traitement et valorisation des données.
Parmi les grandes entreprises qui recrutent régulièrement des architectes big data, on retrouve :
- Les cabinets de conseil et d’audit : KPMG, Capgemini, Sopra Steria ou Deloitte proposent de nombreux projets en environnement client, autour de la transformation digitale, de la migration cloud ou de la gouvernance des données.
- Les groupes industriels et d’ingénierie : Schneider Electric, Thales, Safran, Vinci ou Airbus font appel à des architectes pour gérer des volumes massifs de données techniques, issues des capteurs, machines et chaînes de production.
- Les transports et infrastructures : SNCF, Groupe ADP ou des opérateurs de logistique recrutent pour structurer les données opérationnelles (trafic, maintenance, flux voyageurs…).
- Le secteur des médias et de l’entertainment : Disney France, Netflix ou d’autres plateformes de contenus intègrent le big data pour optimiser les recommandations, analyser les usages ou personnaliser l’expérience utilisateur.
- Le marketing digital et l’e-commerce : des entreprises comme Avanci ou les grands acteurs du retail digital s’appuient sur les architectures big data pour le ciblage publicitaire, la mesure de performance et l’automatisation des campagnes.
- Le secteur public : collectivités territoriales, agences gouvernementales et services de santé utilisent de plus en plus les outils big data pour l’analyse d’impact, la planification ou la gestion de politiques publiques.
Les offres d’emploi sont régulièrement publiées sur les principales plateformes de recrutement, notamment LinkedIn, Indeed, Apec, HelloWork ou encore Cyberjobs. Que ce soit en CDI, en mission freelance ou dans le cadre de projets de transformation, le métier d’architecte big data est recherché dans tous les environnements où la donnée devient un levier stratégique.
Le salaire d’un Architecte big data
Le salaire moyen d’un architecte big data se situe entre 3 000 euros brut par mois pour un profil junior et 5 000 euros brut par mois pour les profils plus expérimentés. Ces estimations concernent des professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac +5.
Ces bases salariales peuvent néanmoins évoluer en fonction de plusieurs critères. Le parcours académique, incluant les diplômes d’ingénierie, les spécialisations en data science ou en architecture des systèmes, qui jouent un rôle clé. De même, des formations complémentaires (notamment en cybersécurité, en gestion de projet ou en valorisation de la donnée publique) peuvent représenter un véritable atout auprès des recruteurs, en particulier lorsque les missions confiées nécessitent une expertise transversale.
Les évolutions de carrière d’un Architecte big data
Le métier d’architecte big data offre de nombreuses perspectives d’évolution, à la fois techniques et managériales. Avec l’expérience, ce professionnel peut élargir son champ d’action ou prendre davantage de responsabilités stratégiques.
La progression la plus naturelle consiste à prendre en charge des projets toujours plus ambitieux. Cela peut passer par :
- Des volumes de données plus importants impliquant des problématiques de performance, de redondance ou de sécurité plus complexes
- Des architectures de plus en plus distribuées et critiques qui nécessitent une coordination étroite entre différentes équipes (développement, sécurité, exploitation…)
- Des enjeux métiers plus stratégiques où l’architecte big data doit penser l’infrastructure en lien direct avec les besoins commerciaux ou industriels
D’autres voies sont également possibles pour les profils qui souhaitent évoluer :
- Devenir Chief data officer (CDO) : ce poste de direction permet de piloter la stratégie globale de gestion des données de l’entreprise. L’architecte big data qui y accède met alors son expertise au service d’une vision plus large, centrée sur la valorisation de la data à tous les niveaux.
- Se spécialiser en gestion de projet : en devenant chef de projet data, il peut encadrer les équipes techniques, organiser les déploiements et garantir la cohérence des solutions mises en place.
- S’orienter vers le conseil : que ce soit en tant qu’indépendant ou au sein d’un cabinet, l’architecte expérimenté peut proposer son expertise à d’autres structures pour les aider à concevoir ou optimiser leurs infrastructures big data.
- Explorer des spécialisations techniques : cloud computing, sécurité des données, architectures hybrides, temps réel… Certains profils approfondissent un domaine pour devenir référents sur des problématiques précises, notamment dans des contextes à haute criticité.
Le métier peut également mener à des fonctions en R&D, à des rôles d’encadrement technique (lead architect, directeur technique), ou à des missions en freelance, particulièrement prisées pour la diversité des projets et l’autonomie qu’elles offrent.
Les avantages et les inconvénients à être Architecte big data
Les avantages
- Créativité valorisée : concevoir des architectures innovantes et trouver des solutions sur mesure stimule l’imagination tout en respectant un cadre technique.
- Diversité des projets : chaque mission implique de nouvelles données, objectifs ou contraintes, ce qui évite la routine.
- Rôle stratégique dans l’entreprise : l’architecte big data intervient sur des sujets majeurs liés à la transformation numérique, l’analyse prédictive ou l’optimisation des processus.
- Collaboration avec des profils variés : le travail en lien avec des data scientists, développeurs, métiers ou décideurs enrichit les perspectives et les compétences.
Les inconvénients
- Formation continue obligatoire : les technologies évoluant très vite, il faut constamment se former pour rester compétent et crédible.
- Risque d’hyperspécialisation : il peut être difficile de sortir du périmètre “big data” pour accéder à d’autres fonctions sans justifier de compétences supplémentaires.
- Forte pression sur les résultats : les enjeux de performance, de fiabilité et de sécurité rendent la fonction exigeante et parfois stressante.
- Contraintes réglementaires lourdes : le respect des normes (RGPD, cybersécurité, etc.) est impératif et peut limiter les marges de manœuvre.
En résumé
L’architecte big data :
- Conçoit des infrastructures de données capables de traiter de très grands volumes d’informations
- Structure, sécurise et optimise les flux de données à des fins stratégiques
- Collabore avec des profils techniques et métiers (data scientists, développeurs, décideurs…)
Ses compétences clés :
- Maîtrise des technologies big data (Hadoop, Spark, Kafka, NoSQL…)
- Solides connaissances en programmation (Java, Python, Scala, etc.)
- Compréhension fine des systèmes d’information, du cloud computing et des enjeux réglementaires
Les études recommandées :
- Bachelor Développement Informatique (Bac +3) chez Guardia CS
- MSc Expert Cybersécurité (Bac +5) pour sécuriser les architectures data
- MSc Data Analysis & Marketing Intelligence pour un profil orienté stratégie et traitement avancé
Les secteurs d’activité :
- Banque, assurance, industrie, e-commerce, santé, télécoms, conseil, administration publique…
Les entreprises qui recrutent :
- SNCF, Thales, Schneider Electric, Vinci, Netflix, Disney France, KPMG, Safran, Avanci, et de nombreuses ESN
Le salaire :
- Débutant : 3 000 € bruts/mois
- Confirmé : jusqu’à 5 000 € bruts/mois, selon la structure, le profil et les projets
Les évolutions :
- Chef de projet data, expert en cybersécurité, consultant big data, Chief data officer (CDO)
Les avantages :
- Métier innovant, transversal et stimulant
- Nombreux secteurs recruteurs
- Autonomie et responsabilités fortes dans les projets
Les inconvénients :
- Veille technologique constante
- Risque d’hyperspécialisation
- Forte pression sur la fiabilité et la sécurité des systèmes
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1. Mettre en œuvre des systèmes prédictifs 2. Développer des outils orientés données 3. Accompagner les équipes dans l’usage de la data 4. Définir une stratégie de gouvernance des données 5. Suivre et documenter les performances data 6. Veiller à la conformité et à la sécurité des données 7. Renforcer la culture cybersécurité et data privacy
Le salaire moyen d’un architecte big data se situe entre 3 000 euros brut par mois pour un profil junior et 5 000 euros brut par mois pour les profils plus expérimentés. Ces estimations concernent des professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac +5.
Un Master (Bac+5) est le minimum requis pour accéder à ce type de poste.
Il est conseillé de faire un Bac Scientifique ou un bac Sciences économiques et sociales pour devenir Architecte big data
Bachelor Développement Informatique (Bac +3) chez Guardia CS MSc Expert Cybersécurité (Bac +5) pour sécuriser les architectures data MSc Data Analysis & Marketing Intelligence pour un profil orienté stratégie et traitement avancé
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