Face à l’évolution constante des menaces, les mesures de sécurité traditionnelles ne suffisent plus. Actuellement, il est plus important de se concentrer sur la technique de cyber-résiliente plutôt que sur des politiques de sécurité inefficaces pour se protéger des attaques. Qu’est-ce que la cyber-résilience ? Faisons le point !
La circulation incessante de la data augmente encore plus les cyberattaques et les rend davantage plus complexes. Cela donne naissance à un concept moderne, qui est la cyber-résilience.
Ransomwares, tentatives de phishing, vols de données ou encore les malwares… à condition qu’ils se multiplient, les sociétés se retrouvent encore plus dans l’inaptitude à bien sécuriser leurs systèmes d’information. La raison, c’est que les infrastructures de cybersécurité développées ne suffisent plus. C’est la raison pour laquelle elles ont besoin plus que jamais d’adopter une approche complète et systémique, répondant parfaitement aux formes de menaces récentes qui prospèrent sur la toile. Désormais, il faut qu’elles deviennent cyber-résilientes. De quoi s’agit-il ? Quelle différence avec la cybersécurité ? Quelles sont les actions qu’elle implique ?
Qu’est-ce que la cyber-résilience ?
Cyber résilience : définition
La cyber-résilience désigne la façon d’appréhender la sécurité informatique de manière plus holistique. Elle met l’accent sur deux axes :
- Contrer les menaces grâce à une démarche protectrice et non plus curative ;
- Pouvoir relancer aussitôt la productivité lors d’une cyberattaque aboutie.
Bref, cette solution permet à une organisation de se préparer à toute possibilité, en étant consciente qu’elle est toujours exposée à une attaque, celle-ci pouvant frapper n’importe quand.
Toutefois, il n’y a pas besoin de devenir fataliste ! Une entreprise cyber-résiliente doit développer des politiques technologiques et humaines afin de pouvoir rebondir en cas de souci. Le tout en choisissant d’adopter un processus de progrès continu, car une société cyber-résiliente peut s’adapter et tirer des leçons de ses erreurs.
L’avènement de la cyber-résilience
La cyber-résilience est une technique dérivée de la cybersécurité : un processus permettant de combattre les manipulations (diffusion, utilisation et suppression…) non autorisées des informations. Certainement, la cyber-résilience protège en même temps la sécurité informatique et la continuité de l’activité, quelle que soit la situation.
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Quels sont les avantages de devenir cyber-résiliente ?
Une méthode de cyber-résilience est indispensable à la continuité des opérations. En plus d’optimiser la sécurité d’une organisation et d’amoindrir le risque d’exposition de ses infrastructures importantes, elle propose aussi de nombreux avantages. Elle sert à minimiser les pertes financières et les atteintes à la réputation.
Si une entreprise possède une certification de cyber-résilience, elle pourra facilement gagner la confiance de ses consommateurs. Par ailleurs, une organisation cyber-résiliente est capable d’améliorer la valeur qu’elle produit pour ses clients, en optimisant son avantage concurrentiel grâce à des initiatives efficaces.
Réduire les pertes financières
Une perte financière peut conduire à une perte de confiance des acteurs l’entreprise, à savoir les actionnaires, les clients, les investisseurs ou encore les collaborateurs. D’après le rapport 2020 Cyber Resilient Organization d’IBM Security, presque la moitié des entreprises ont rencontré un problème de sécurité informatique qui a fortement perturbé leurs processus commerciaux et informatiques. En outre, l’étude Cost Of a Breach 2021 de Ponemon a montré que le montant moyen d’une violation de données remonte jusqu’à 4,24 millions USD.
Confiance des clients et développer les activités
Pour séduire les clients et mériter leur loyauté, certaines entreprises adoptent les règles de gestion internationales comme l’ISO/IEC 27001 de l’Organisation internationale de normalisation. Cette norme procure les conditions qui permettent à un système de gestion de sécurité de l’information ou SGSI d’administrer la protection des actifs, à savoir les données financières, les données confiées par des tiers, la propriété intellectuelle. Dans certains pays tels que les États-Unis, les sociétés peuvent solliciter la certification PCI-DSS (Payment Card Industry Data Security Standard), une clause préparatoire au traitement des paiements, surtout par carte de crédit.
Consolider l’avantage concurrentiel
La cyber-résilience offre aux entreprises un profit concurrentiel par rapport aux autres organisations. Celles qui dégagent des systèmes de gestion basés sur les meilleures pratiques, comme l’ITIL (Information Technology Infrastructure Library), concevant une méthode de fonctionnement efficace. C’est aussi le cas lorsqu’elles créent un système de gestion de la cyber-résilience. Ainsi, ces systèmes engendrent de la valeur pour leurs clients.
Les différentes composantes de la cyber-résilience
Un changement numérique total abordant la cyber-résilience requiert l’intégration de la sécurité informatique durant le cycle de vie de l’organisation, dans le but de la protéger. Il nécessite également la détection de l’évolution de la surface de risque et bien évidemment de changer le pouvoir à contrer l’évolution des menaces.
Protéger
Une bonne méthode de cyber-résilience permet de sécuriser vos données, vos systèmes et vos applications. Assurez-vous que seuls les utilisateurs autorisés peuvent entrer dans vos systèmes et que vous avez la possibilité de les suivre n’importe où lorsqu’ils sont entrés en utilisant une bonne administration des accès par identité. Il faut aussi garantir des capacités nécessaires pour découvrir les vulnérabilités de vos applications. Pour ce faire, vous devez trouver les fragilités exploitables. Enfin, la confidentialité des renseignements : renseignements sur les salariés, les clients ou la propriété intellectuelle de l’entreprise doivent être sécurisés avec des niveaux de sécurité optimisés.
Détecter
La seconde partie d’une technique de cyber-résilience réussie consiste à déterminer quand une personne malveillante tente d’agir contre vous. C’est une étape assez difficile puisque les mauvais acteurs sont de plus en plus complexes et œuvrent en toute confidentialité pour violer votre espace.
En outre, ces menaces modernes ne se terminent pas à l’extérieur. Certains accès par effraction débutent à l’intérieur d’une organisation. La durée moyenne de détection et de cantonnement des failles dure jusqu’à 280 jours. Durant ce délai, les acteurs malveillants peuvent enlever ou détruire les informations et même altérer les systèmes eux-mêmes à l’insu de tout le monde.
Détecter les menaces
Afin de mieux découvrir les risques de sécurité, les organisations doivent connaître la nature de données à leurs dispositions et leur emplacement. La cartographie de leurs informations peut les aider à comprendre leur portée, de les régir selon les exigences réglementaires applicables et de diminuer les risques de vol et de non-conformité.
Il est aussi nécessaire pour les équipes de sécurité de déchiffrer le comportement des utilisateurs individuels. Dès que vous appréhendez les différentes actions « normales » d’un individu sur le système, vous pourriez identifier facilement les comportements qui ne conviennent pas aux modèles et qui sont susceptibles d’exposer l’entreprise à un danger.
Nombreuses sont les solutions qui génèrent des données, créant ainsi de « faux positifs ». C’est d’ailleurs la principale raison qui fait que les équipes de sécurité ne parviennent pas à détecter les problèmes. En effet, la quantité de données engendrées rend généralement difficile la détection d’une menace réelle.
Les SOC ne possèdent pas le temps nécessaire pour contrôler chaque alerte de manière individuelle et d’estimer le risque. Ainsi, une bonne solution aura la faculté d’évaluer et d’automatiser les réponses afin d’alerter à haut risque l’équipe de sécurité par action.
Évoluer
Un élément essentiel de la cyber-résilience est l’aptitude à adapter et faire évoluer votre comportement de sécurité afin d’avoir une longueur d’avance sur les attaques. Les hackers ne sont jamais à court d’idées quand il s’agit d’exploiter les faiblesses. Ils sont conscients qu’il y aura toujours une solution pour corriger ce qui a fonctionné hier, alors ils tentent inlassablement de comprendre ce qui marchera demain. Une entreprise cyber-résiliente pourra anticiper les nouveaux vecteurs d’attaque grâce à la détermination des menaces et s’efforcera de les protéger avant même qu’ils ne deviennent une faiblesse.
Pour évoluer, il est indispensable de savoir intégrer et déployer hâtivement les services existants et ceux qui sont nouveaux, que ce soit sur le site ou dans le cloud. Il faut aussi avoir un accès aux différentes pratiques de l’industrie et à la propriété intellectuelle, si possible intégrées aux produits et aux dispositifs utilisés pour la sécurité.
Quelle est la différence entre cybersécurité et cyber-résilience ?
De nos jours, les organisations doivent outrepasser une politique réactive pour une méthode proactive de la sécurité informatique. Pour y parvenir, les organisations doivent soutenir la résilience des systèmes. Plus précisément sur la faculté à atteindre des résultats essentiels sur les différents systèmes en cas de cyberattaque indésirable.
Historiquement, les entreprises se focalisent sur une logique détection-réponse assez passive, où l’on pose des solutions permettant de repérer les menaces pour obtenir une réponse efficace. Même s’il s’agit de systèmes primordiaux, ils demeurent une approche passive : les gens malveillants ne cessent d’apporter le rythme de l’action.
La technique de cyber-résilience sert à renverser la logique passive. S’il est indispensable de pouvoir repérer une brèche de sécurité et d’amoindrir les effets, il est aussi essentiel d’avoir des systèmes beaucoup plus difficiles à détecter, à altérer ou à attaquer.
Être cyber-résilient implique la conception ou l’intégration à son parc des systèmes, une solution qui permet de diminuer les dommages générés dans votre entreprise et garantir la continuité des activités, même en cas d’incident.
Bref, avoir un positionnement d’attente passive ne suffit plus. Il est primordial de certifier que les affaires puissent suivre leur cours naturellement lors d’une attaque inattendue. La pandémie sanitaire du COVID-19 a augmenté le télétravail, ce qui a rendu cette approche encore pleine de sens. Une organisation cyber-résiliente équivaut à la résilience informatique, et est économique.
Comment améliorer la cyber-résilience ?
Une technique de cyber résilience opérante est constituée des composants de différentes solutions de cybersécurité, à savoir :
Une intelligence artificielle et apprentissage automatique
L’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle (IA/ML) sont des composants importants à une cyber-résilience efficace. Les solutions de sécurité génèrent de nombreuses données, ainsi, il est judicieux d’utiliser des systèmes qui peuvent analyser les risques et les comportements et d’automatiser la réponse peut accroître considérablement la faculté d’une entreprise à s’adapter de manière intelligente aux fragilités et aux attaques.
La sécurité des données
La protection des données est un élément fondamental de la cyber-résilience et de la sécurité informatique. Cela inclut les informations dans des formats non structurés et structurés. Chaque entreprise doit ainsi être capable d’analyser les renseignements à leur disposition. De même, elle doit être en mesure de recevoir les informations essentielles pour rester en conformité avec la confidentialité et toutes les réglementations gouvernementales.
La sécurité des applications
La sécurité des applications doit être réalisée au moment de son développement. Il est recommandé de réaliser des tests flexibles, évolutifs pour un usage en ligne ou à souhait, et de l’adopter à votre DevOps. Il doit y avoir aussi des processus conviviaux pour les concepteurs et le code doit être navigable aisément.
Gestion des identités et des accès
Il s’agit de la prédisposition d’une organisation à gérer les collaborateurs et les clients ou encore les services et les appareils qui pénètrent dans leurs systèmes et leurs données. Il permet de concevoir des identités de confiance avec un excellent niveau d’accès. Avoir une connaissance des schémas normaux de ces identités rend l’identification de ces schémas plus facile.
Opérations de sécurité
Ces solutions ont pour objectif d’accroître la productivité des ressources, surtout face au manque de talents dans le secteur de la sécurité en ce moment. Pour trouver une solution des opérations de sécurité productive, vous pouvez choisir entre les systèmes d’orchestration, d’automatisation et de réponse de la sécurité (SOAR) et les systèmes de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM).
Pour ce faire, il est indispensable de pouvoir joindre au plus vite les données grâce aux modèles mathématiques et d’apprentissage automatique pour faciliter la prise de décisions relatives aux données.
Comment accélérer la cyber-résilience ?
Pour mesurer la progression des étapes de cyber-résilience, voici 7 domaines à évaluer :
L’élaboration d’une stratégie
Administration, structure et faculté d’exploration de la cyber-gouvernance permettant d’anticiper et d’agir face aux différents événements commerciaux ou les cybernétiques intruses.
La résistance
Il s’agit de la cyberdéfense qui protège la mission et pouvant résister aux menaces qui pèsent sur l’entreprise.
La défense
Se protéger contre les cyber-événements provocateurs en utilisant une immunité numérique résistance et auto-réparatrice ou encore une cyberdéfense active.
L’inspection
C’est la cyber-visibilité en temps réel sur les attaques, grâce à la découverte ajoutée par la machine, à la maîtrise de la situation ou encore à la chasse automatisée.
L’observation
Faire face aux nouvelles menaces pour l’organisation grâce à l’enseignement automatique, à l’automatisation ou encore à la détection adaptative des cybermenaces.
La récupération
C’est l’aptitude à restaurer les sites, à adapter et recouvrer les systèmes critiques afin de lutter contre les interruptions d’activité.
L’adaptation
Cette étape consiste à auto-évaluer et à mesurer l’état de la cyber-performance à tout moment ainsi que la progression continue pour soutenir l’organisation.
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La cyber-résilience est une approche holistique de la sécurité informatique qui met l'accent sur la préparation et la capacité de rebondir face aux cyberattaques. Contrairement à la cybersécurité traditionnelle, qui se concentre principalement sur la prévention et la détection des menaces, la cyber-résilience vise à protéger les systèmes tout en maintenant la continuité des opérations.
La cyber-résilience offre plusieurs avantages, notamment :
- Minimisation des pertes financières liées aux cyberattaques.
- Renforcement de la confiance des clients et des partenaires commerciaux.
- Amélioration de la réputation de l'entreprise.
- Réduction des interruptions d'activité et maintien de la productivité.
- Adaptabilité face à l'évolution des menaces et des technologies.
Pour améliorer la cyber-résilience de votre organisation, vous pouvez prendre les mesures suivantes :
- Mettre en place des solutions d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique pour analyser les risques et automatiser les réponses aux menaces.
- Assurer la protection des données sensibles et la conformité réglementaire.
- Renforcer la sécurité des applications dès leur développement.
- Mettre en place une gestion efficace des identités et des accès.
- Utiliser des outils d'opérations de sécurité pour optimiser les ressources et la détection des incidents.
- Évaluer régulièrement votre stratégie de cyber-résilience et ajuster vos mesures en conséquence.