Niveau d’études : | Bac+5 |
Bac conseillé : | Scientifique |
Employabilité : | Très bonne |
Salaire débutant : | 3 300 € brut |
Salaire confirmé : | 4 250 € brut |
Mobilité : | Très bonne |
Code ROME : | M1802, Expertise et support en systèmes d’information |
Code FAP : | M2Z, Informatique et télécommunications |
NB : les métiers de la cybersécurité sont récents. L’estimation du salaire se base sur peu de données. Le salaire peut être parfois surévalué ou sous-évalué. Nous affinerons sa pertinence lors de la prochaine édition du Guide des Métiers de la cybersécurité. |
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Métier
Missions de l’expert no code
Elles prendront des formes différentes. Mais dans les grandes lignes, les missions de l’expert no code portent sur :
- La compréhension et l’analyse des besoins utilisateurs
- L’identification des solutions no-code à appliquer
- La conception de solutions no code avec une vision produit et une approche itérative permettant de délivrer de la valeur sur le court terme
- La simplicité, la maintenabilité et la scalabilité des produits no code
- La construction de parcours utilisateurs
- La construction de workflows
- La réalisation d’outils permettant d’optimiser les opérations internes
- L’automatisation de tâches à faible valeur ajoutée des opérationnels via des outils no-code
Pour tout problème lié à l'envoi de ce formulaire, écrivez à contact@guardia.school ou appelez le 04 28 29 58 49
Les responsabilités de l’expert no code
Le choix d’adopter une approche no code dépend des besoins spécifiques du projet et des compétences disponibles au sein de l’équipe. L’expert no code interviendra alors à ce moment précisément en ayant la responsabilité de mener à bien sa mission. Il se doit ainsi de répondre à la demande et de respecter le cahier des charges afin de concevoir des produits attrayants et conviviaux pour les utilisateurs.
Compétences
On ne demande pas d’être un as des langages de programmation ni de savoir coder des applications, en revanche en tant qu’expert no code, il faut avoir des compétences obligatoires pour travailler sur des sites web et autres projets qui exigent une maîtrise des solutions no code. A savoir :
- Les fondamentaux du web comme Front-end, Back-end, APIs, Webhook, etc.
- Les outils no code tels que Bubble, Webflow, Make, Airtable, etc.
- UX/UI
- Les bases du produit en sachant concevoir et planifier le développement d’une solution du début à la fin. Pour cela, les outils de gestion de projet comme Notion, Asana sont à connaître.
- La documentation et la veille dans son domaine
Enfin, des compétences basiques en matière de programmation informatique traditionnelle seront un plus important.
Qualités
Aux compétences s’ajoutent les qualités. Chaque personne dispose des siennes, et ces dernières doivent permettre d’évoluer au poste d’expert no code. Il s’agit à la fois d’avoir un sens de l’organisation et de la créativité, d’être à l’aise à l’oral ou face un collègue sans oublier la rigueur et l’organisation, essentielles dans ce domaine du no code.
Les soft skills recherchées par les entreprises
Ces compétences interpersonnelles dites soft skills sont complémentaires des compétences techniques (hard skills) liées au no code, et leur combinaison est souvent nécessaire pour réussir dans ce domaine en constante évolution. Elles occupent désormais une place importante et elles ne sont pas des qualités comme précédemment citées. Concrètement, elles prennent les formes suivantes :
- Disposer d’un sens de la collaboration afin de travailler efficacement avec les membres d’équipe
- Développer une pensée critique pour résoudre des problèmes complexes
- Savoir s’adapter à un domaine qui progresse constamment
- Faire preuve d’empathie afin de créer des applications centrées sur l’utilisateur
- Pouvoir gérer le changement
Études et formations
Alors que le no code n’exige pas fondamentalement de savoir programmer des lignes de code, il est toutefois recommandé de posséder une base solide dans la maîtrise des langages informatiques. Ce sera une compétence en plus permettant peut être de faire la différence lors d’un entretien d’embauche ou simplement pour travailler sur des projets informatiques plus complexes.
Il est donc conseillé de suivre une école spécialisée en informatique ou une école d’ingénieurs en optant pour des formations de niveaux bac +3 puis de s’orienter jusqu’à bac +5.
Quelle école ?
Un IUT ou une école d’ingénieur par exemple. Une école spécialisée en informatique se révèlera également intéressante puisque chaque étudiant sera immergé quotidiennement dans une culture informatique.
Quel bac ?
Tout baccalauréat peut mener à ce métier, même s’il faut une affinité pour le numérique et les mathématiques. Ce sera un vrai un plus, tout simplement car la logique et la rigueur sont deux critères attendus dans ce domaine. Concrètement, cela veut dire qu’un bac scientifique ou un bac technologique STI2D sont deux options permettant d’accéder ensuite à une formation du supérieur.
Quelle formation choisir ?
Le métier d’expert no code se distingue de celui de développeur informatique ayant une parfaite maîtrise des langages de programmation puisqu’il ne lui est pas nécessaire d’avoir des compétences approfondies en la matière. Toutefois, elles sont conseillées. Ce qui peut lui permettre, un jour, de s’orienter vers une nouvelle voie et de répondre à des projets nécessitant de travailler sur des applications ou sites web à partir de lignes de code.
Avec sa formation équilibrée, la Guardia School se présente alors comme un choix judicieux pour se préparer à ce métier. Elle offre une approche exhaustive des deux volets de compétences, tant au niveau Bachelor qu’au niveau Master.
Durant la première phase du cursus, un programme de type Bachelor s’étalant sur une période de 3 ans (titré RNCP niveau 6), les étudiants acquièrent à la fois :
- Les bases fondamentales des langages informatiques, du codage et des infrastructures informatiques pour l’aspect technique de leur profession.
- Des compétences solides en communication, en gestion et en leadership de projets
Le niveau MSc (titré RNCP niveau 7) amplifie davantage les capacités liées à la gestion de projet et à la veille informatique. Il approfondit également la complexité des domaines techniques, en explorant notamment les technologies émergentes, les applications de l’intelligence artificielle, tout en abordant le traitement des données. À la fin de leur parcours, les futurs experts no code possèdent ainsi une compréhension approfondie des enjeux cyber et une aptitude complète à traduire les besoins spécifiques dans ces domaines.
Salaire
Il peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que le niveau d’expérience, la localisation géographique, le secteur d’activité, la taille de l’entreprise et les compétences spécifiques de l’individu. Comme le domaine du no code est relativement nouveau et en constante évolution, les données salariales précises peuvent être difficiles à obtenir. Cependant, on peut lire ici et là que les premières rémunérations s’affichent à 40 000 euros par an, ce qui représente un peu plus de 3 300 euros par mois. En ayant un profil sénior, le salaire peut atteindre les 4 000 euros par mois voire davantage.
Source salaires : enquête interne auprès des professionnels + étude cabinet Michael Page + étude cabinet Hays.
NB : les métiers de la cybersécurité sont récents. L’estimation du salaire se base sur peu de données. Le salaire peut être parfois surévalué ou sous-évalué. Nous affinerons sa pertinence lors de la prochaine édition du Guide des Métiers de la cybersécurité.
Dans quel secteur travailler ?
Généralement, les entreprises qui s’inscrivent dans le développement de solutions digitales et qui connaissent une forte croissance embauchent des experts no code. Elles ont besoin d’aller vite, de proposer des applications rapidement et de les faire évoluer en fonction des besoins et des attentes de leurs usagers. Les start-ups du digital, les banques et assurances sont des domaines assez dynamiques dans le genre. Il est possible aussi de travailler dans des grands groupes, des PME…
De plus, afin de répondre à des enjeux d’innovation, des entreprises entendent développer des outils digitaux sans forcément en faire des usines à gaz. Elles se tournent alors vers le no code.
Les entreprises qui recrutent un expert no code
Parmi les entreprises particulièrement intéressées par le profil de product builder no code, on voit souvent apparaître les noms de :
- Payfit
- Ornika
- Gojob
- Papernest
- LegalPlace
- Build2B
Pour rester informé des meilleures offres, on pourra consulter :
- Monster
- Jobnocode
- Welcometothejungle
- Cyberjobs
- Indeed
- HelloWork
- OptionCarriere
Evolution de carrière
Spécialiste du no code, l’expert peut évoluer dans ce domaine en prenant de nouvelles fonctions. Managériales par exemple en étant manager d’une équipe no code. Techniques, en optant pour développeur no code tout simplement. Ou en mixant technicité et produit en devenant product builder no code.
Sinon, un expert no code peut faire le choix de travailler en tant que développeur informatique, mais pour ce faire, il faudra disposer de compétences en matière de programmation.
Quelles sont les bonnes questions à se poser avant de s’orienter ?
Avant de choisir son métier et la formation correspondante, il est utile voire crucial de se poser les bonnes questions. Celles-ci permettent de définir son projet et d’obtenir des réponses à ses interrogations. En voici quelques-unes :
- Ai-je envie de créer des applications ?
- Suis-je à l’aise avec l’informatique au point d’en faire mon métier ?
- Où se former pour devenir expert en no code ?
- Pourquoi choisir une école ?
- Quels sont les contenus des formations proposés par l’école ?
- Qui sont les intervenants et professeurs ?
- Des stages sont-ils organisés ?
- Quel est mon projet professionnel ?
- Dans quelle entreprise je souhaite travailler ?
- Les débouchés sont-ils importants ?
- Vais-je trouver un emploi facilement ?
- Faut-il parler anglais ?
Les avantages et inconvénients
Comme pour tout métier, il faut pouvoir concilier à la fois avec des avantages qui permettront de s’épanouir à son poste et d’accepter des inconvénients. Les uns ne sont pas dissociables des autres.
Les avantages :
- Métier accessible à toute personne n’ayant pas d’expérience approfondie en programmation
- Rapidité d’exécution de mission, ce qui peut être utile parfois
- Salaire attractif
- Mobilité forte
Les inconvénients :
- Limite fonctionnelle, car certaines plateformes peuvent avoir des limitations en termes de fonctionnalités
- Dépendance vis à vis de plateformes
- Evolution parfois difficile sans un minimum de compétences en langages informatiques
Devenir Expert no code
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Devenir Expert no code
Acteur clé dans la conception d'applications ou de sites internet ne nécessitant pas de programmer, l'expert no code intervient en employant des solutions et outils no code. Après analyse des besoins, il utilise ces moyens pour créer des interfaces utilisateur, définir le flux de travail et conçoit l'architecture globale. Il y intègre des données, assure la sécurité du système et l'optimisation continue.
Métier émergent, mais fortement demandé par des entreprises, en particulier de haute technologie, l'expert no code gagne plutôt bien sa vie. En tant que junior, la rémunération s'affiche à plus de 3 000 euros. Sénior, celle-ci peut largement dépasser les 4 000 euros par mois.
Pas besoin d'être un expert du développement informatique. Il suffit de savoir utiliser les outils no code. Toutefois, en tant qu'expert no code, les études seront importantes. Elles vont permettre d'apprendre les fondamentaux des langages informatiques, développer un sens de la logique et de l'organisation, des compétences en UX/UI, etc. Essentielles à ce poste.
Il est conseillé de faire un Bac scientifique ou technologique pour ensuite s'orienter vers une formation en informatique.
Chez Guardia Cybersecurity School : - un Bachelor en 3 ans (titre RNCP niveau 6), qui intègre dans ses 8 socles d’apprentissage toutes les bases de la cybersécurité et de gestion des systèmes d’information. - un titre MSc d’expert cybersécurité (titre RNCP niveau 7). Le diplôme couvre tous les besoins en cybersécurité rencontrés par les entreprises et les institutions.
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