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Métiers

Project Management Officer (PMO)

À quoi ressembleront les métiers de la cybersécurité dans le monde de demain ? Il est une dimension qui n’est pas encore couplée aux métiers de l’informatique (ou très peu) et qui est pourtant indissociable du futur proche : celle de l’écologie et du développement durable. C’est ainsi que l’on devrait voir de nouveaux métiers se développer rapidement, couplant la technicité propre à l’IT à des préoccupations durables. La plupart de ces profils restent à inventer et, si certains voient déjà leurs contours se dessiner, ils n’ont pas encore fait une apparition concrète au sein des entreprises. Le métier d’Expert en cybersécurité environnementale fait partie de ces nouveaux rôles en devenir. Bien que les offres de poste soient encore très rares sur le territoire français, les premières embauches permettent de cerner les contours du métier, sa valorisation, ses exigences et ses défis.

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Par Kevin Picciau
Fiche métier mise à jour le
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En résumé
Niveau d’études : Bac +5
Bac conseillé : Scientifique 
Employabilité : Très bonne
Salaire débutant : 3 300 €
Salaire confirmé : 6 600 €
Mobilité : Très bonne
Code ROME : M1403, Pilotage de projets
Code FAP : M16, Cadres de l’organisation, gestion et stratégie de l’entreprise
NB : les métiers de la cybersécurité sont récents. L’estimation du salaire se base sur peu de données. Le salaire peut être parfois surévalué ou sous-évalué. Nous affinerons sa pertinence lors de la prochaine édition du Guide des Métiers de la cybersécurité.
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Métier

Le PMO, également appelé Responsable de la Gestion de projets, se présente comme un facilitateur : il s’assure que les projets sont menés efficacement et en respectant les objectifs de l’entreprise. Ainsi, il joue un rôle de coordination, de contrôle et de soutien, en apportant des outils et des méthodes, tout en veillant à la bonne communication entre les parties prenantes et au respect des délais, des budgets et de la qualité des livrables. 

Pour Philippe Leroy, qui occupe les fonctions de PMO chez Atos depuis plus de deux ans, « coordination et communication sont les deux maîtres-mots qui définissent le poste ». La deuxième composante est loin d’être un point de détail. « Le cœur du métier de PMO, c’est la compréhension des enjeux », insiste Philippe Leroy. La clé du succès ? « Savoir se prêter à un exercice permanent d’écoute et ne jamais avoir peur de poser des questions. Au quotidien, nous devons mettre en place un jeu de communication permanent, qui va dans les deux sens. En tant que coordinateur et point de contact central entre de multiples parties prenantes, le PMO ne peut se permettre aucune erreur, aucune imprécision sur les détails d’un projet, sous peine de compromettre la réussite de dernier. La fluidité et la précision des échanges sont donc absolument essentielles ! ».

Missions

Les missions d’un Project Management Officer peuvent varier grandement en fonction de l’organisation et du secteur d’activité. De manière générale, ses champs d’intervention peuvent se rapporter aux besoins suivants :

 

  1. Gestion et suivi des projets
  • Planification des projets : Le PMO aide à établir les objectifs du projet, les calendriers, les jalons et les étapes clés. Il participe à la construction des plannings en veillant à la bonne répartition des ressources.
  • Suivi de l’avancement : Il assure le suivi des progrès du projet en recueillant des informations auprès des chefs de projets, en mesurant les écarts entre le plan initial et les résultats réels, et en proposant des ajustements si nécessaire.
  • Gestion des risques et des problèmes : Le PMO identifie les risques liés aux projets, les analyse, et élabore des plans de mitigation. Il suit également la résolution des problèmes critiques.
  1. Coordination et support
  • Support aux chefs de projet : Il apporte un soutien méthodologique et opérationnel aux chefs de projet. Cela peut inclure la formation sur des outils de gestion de projet, des conseils sur la gestion des risques, ou des recommandations en matière de gestion des parties prenantes.
  • Coordination entre projets : Le PMO facilite la communication et la coordination entre différents projets, surtout dans un environnement multi-projets. Il peut intervenir pour prioriser certains projets ou partager des ressources.
  1. Standardisation et amélioration des processus
  • Définition des méthodologies : Le PMO établit des normes et des processus de gestion de projets communs à l’ensemble de l’organisation. Il peut par exemple mettre en place des méthodologies telles que le PMBOK, PRINCE2 ou des approches agiles (Scrum, Kanban, etc.).
  • Documentation et archivage : Il veille à la bonne documentation des processus de gestion de projet (plans, rapports d’avancement, analyse post-mortem) et à leur archivage afin de capitaliser sur les leçons apprises et améliorer les pratiques futures.
  • Outils de gestion de projet : Le PMO déploie et administre les outils utilisés pour la gestion des projets (comme MS Project, JIRA, Trello, etc.). Il s’assure que ces outils sont correctement utilisés.
  1. Reporting et communication
  • Rapports de performance : Le PMO produit des rapports réguliers pour la direction, qui peuvent inclure des indicateurs de performance clés (KPI), des tableaux de bord, et des prévisions pour permettre une meilleure prise de décision.
  • Communication entre les parties prenantes : Il facilite la communication entre les différentes parties prenantes (direction, équipe projet, clients, etc.) pour garantir l’alignement des objectifs et la transparence sur l’état d’avancement des projets.
  1. Contrôle budgétaire et gestion des ressources
  • Suivi des budgets : Le PMO surveille les budgets des projets en cours, s’assure que les dépenses sont contrôlées et que les projets sont menés dans les limites financières établies.
  • Gestion des ressources humaines et matérielles : Il aide à allouer et à planifier les ressources nécessaires aux projets (humaines, matérielles, technologiques), et à identifier les besoins futurs.
  1. Amélioration continue et retours d’expérience
  • Analyse des performances : Le PMO conduit des analyses post-projet afin d’évaluer les réussites et les échecs. Il assure le partage des bonnes pratiques et met en place des actions correctives pour les futurs projets.
  • Formation et développement : Il peut proposer des formations pour améliorer les compétences des chefs de projet ou pour favoriser l’adoption des nouvelles méthodes et outils.
  1. Alignement stratégique
  • Alignement avec la stratégie de l’entreprise : Le PMO s’assure que les projets sont en adéquation avec la stratégie globale de l’organisation. Il peut participer à la priorisation des projets en fonction des objectifs stratégiques de l’entreprise.

Suivi de portefeuille de projets : Il est souvent impliqué dans la gestion de portefeuille, où il supervise l’ensemble des projets en cours, assure leur cohérence et ajuste les priorités si besoin pour maximiser la valeur pour l’entreprise.

Gratuit
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Les responsabilités du Project Management Officer

« Notre rôle est d’anticiper toutes les problématiques », explique Philippe Leroy. « Pour ne pas faillir à cette mission, une étape va se révéler cruciale : celle du hand-over (HO), qui correspond à la passation du besoin qu’a pu exprimer le client aux différentes équipes commerciales et aux chefs de projet. C’est l’étape qui précède le lancement de n’importe quel projet et, avant de se lancer, il est essentiel de bien évaluer trois points. Il s’agit de bien étudier quel va être le coût du projet pour nos équipes, en matière de temps et de force de travail à déployer ; quelles compétences, quelles ressources et quels savoir-faire devront être déployés ; et quels outils seront nécessaires pour réussir notre intervention ». Ce n’est que sur la base d’une estimation juste de ces trois axes que pourra être mis en place un projet cohérent, donnant lieu à une réponse qui correspond parfaitement aux attentes exprimées par le client. 

Une fois encore, c’est la capacité à poser les bonnes questions et le temps pris pour poser ces questions qui éviteront bien des surprises et des accrocs lors du déroulé du projet à proprement parler. Le PMO a ainsi pour responsabilité de préparer au mieux le terrain et d’assurer les conditions de succès du projet avant même son démarrage.

« Mon rôle, c’est de faire que nous, autour de la table, soyons tous ensemble un cerveau global et que toutes les parties de ce cerveau avancent ensemble, pour pouvoir arriver chez le client et dire : ‘Nous avons réussi, nous pouvons proposer quelque chose’. Tout cela grâce à la coordination et à la communication que j’aurai établies dès le début du projet », explique Philippe Leroy.

Compétences

Philippe Leroy identifie trois champs de compétences incontournables pour réussir au poste de PMO. 

« Les compétences analytiques sont bien entendu au cœur des compétences métier. Il ne s’agit pas uniquement de savoir déconstruire une problématique. Le PMO doit également comprendre toutes les variations en jeu, notamment celles qui concernent les coûts, le temps et la disponibilité. Un bon PMO n’oubliera jamais de prendre en compte les déplacements dans son équation : est-il viable de prendre en charge une mission impliquant des allers-retours répétés dans une ville très éloignée ? Il n’est pas possible de négliger ces détails : cela fait partie intégrante de la bonne analyse du projet ».

Parmi les compétences personnelles, « c’est toujours la communication qui s’impose », insiste Philippe Leroy. « En d’autres termes, le PMO doit être en mesure d’apporter une formulation claire et concise pour éviter que le message et les besoins soient mal interprétés ». Ces aptitudes en communication sont indissociables de compétences solides en anglais. « On pourra être étonné de voir mentionnées les compétences linguistiques, qui s’imposent comme une base dans la plupart des emplois actuels. Mais il apparaît que ces compétences ne sont pas suffisamment prises au sérieux dans les structures qui préparent au métier. Il y a très souvent un constat décevant lorsqu’une nouvelle recrue entre en poste. Une vraie marge de progression existe quant à l’attention accordée à la compétence linguistique dans les cursus ».

La même impression se dégage quant aux compétences en logiciels. « Pour naviguer facilement dans ses missions, le PMO peut s’appuyer sur toute une série d’outils spécialisés, comme MS Project. Mais on minimise trop facilement l’importance de la maîtrise du pack Office. Aujourd’hui, nous avons la chance de disposer d’outils extrêmement pointus, mais la plupart des formations n’offrent pas un accompagnement suffisamment poussé pour aider les futurs professionnels à dégager tout le potentiel que ces outils renferment. Dans les formations IT, le focus est mis sur les langages de programmation – essentiels – mais en oubliant les outils du quotidien. On peut donc vite se retrouver face à des experts sur des outils de pointe, perdus sur des outils de base ». 

Parmi les autres outils particulièrement utiles pour planifier et suivre efficacement les projets, on pourra également signaler Jira, Trello ou Asana.

Qualités

Outre des aptitudes évidentes pour l’organisation et le dialogue, un bon Project Management Officer doit faire preuve d’une aisance certaine dans l’expression orale comme écrite. Un bon équilibre entre la patience et le sens du leadership permettra également de faire avancer les échanges de manière sereine et efficace.

Niveau d’études nécessaire

Pour devenir Project Management Officer plusieurs parcours académiques sont envisageables, généralement autour de la gestion de projet, du management et de l’ingénierie.

De nombreux candidats au poste présentent un diplôme de niveau Bac +5. Les Masters en Gestion de projet sont une voie toute tracée, mais de nombreux autres cursus techniques sont envisageables. 

De fait, les formations de niveau Bac +3 trouvent également toute leur légitimité, dès lors qu’elles sont complétées :

  • par une formation de spécialisation ;
  • et/ou des expériences de terrain.

Philippe Leroy insiste d’ailleurs sur l’importance primordiale des certifications. « Pour ce type de métier, je pense que les écoles et les diplômes classiques sont davantage des bases pour accéder aux formations qui renferment la véritable plus-value : les certifications. Ce sont ces dernières, le plus souvent, qui ouvriront des portes ».

Parmi les certifications utiles en gestion de projet, on peut signaler :

  • la certification PMP (Project Management Professional) délivrée par le Project Management Institute (PMI) ;
  • la certification PRINCE2 (PRojects IN Controlled Environments), particulièrement utile pour les PMO en environnement international ;
  • ou encore la certification Agile (Scrum Master, Product Owner).

 

Quelle formation ?

En tant qu’école pluridisciplinaire, accordant la même importance aux compétences techniques et comportementales, la Guardia School offre de nombreux atouts pour former au métier de PMO.

En accordant leur juste importance aux bases de l’informatique, l’école arme comme il se doit les futurs Project Management Officers pour leurs tâches du quotidien. Les sujets techniques plus poussés, ayant notamment trait aux langages informatiques, les aideront par ailleurs à naviguer plus aisément parmi des équipes projet constituées de techniciens aguerris.

En cursus Bachelor comme Master, la Guardia School accorde également une place primordiale aux techniques et outils de communication. Les exercices de gestion de projet occupent une place primordiale. Ils sont ponctués de rencontres avec des professionnels, mais aussi d’expériences sur le terrain, avec deux périodes de stage – autant d’opportunités pour se préparer comme il se doit aux missions de PMO.

 

Bachelor (3 ans – titre RNCP niveau 6)

 

Diplôme obtenu Titre école bachelor (bac +3)
Admission post bac Bac généraliste ou technologique
Admission parallèle Possible en 3e année
Durée totale de formation 3 ans
Campus Lyon et Paris
Enseignement 8 unités thématiques
3e année En alternance ou en initial avec stage alterné

 

Master Expert cybersécurité (2 ans – titre RNCP niveau 7)

 

Diplôme obtenu Titre école MSc (bac +5)
Pré-requis Bac +3 ou Bac +4 validés
Durée totale de formation 2 ans
Campus Lyon et Paris
Alternance Chaque année, 3 semaines en entreprise / 1 semaine à l’école

Dans quel secteur travailler ?

Un Project Management Officer peut espérer trouver sa place dans de nombreux secteurs d’activité : la gestion de projets est en effet une compétence polyvalente et recherchée dans diverses industries. Certains secteurs peuvent néanmoins présenter des besoins plus importants. Voici une liste des principaux recruteurs et de leurs possibles besoins.

  1. Technologie de l’Information (IT) et Informatique
  • Développement logiciel : Gestion des projets liés à la création d’applications, logiciels, systèmes embarqués ou autres solutions technologiques.
  • Infrastructure IT : Supervision de projets d’implémentation de réseaux, de serveurs, de sécurité informatique ou de migration vers le cloud.
  • Transformation numérique : Coordination des initiatives de transformation digitale au sein des entreprises, comme l’adoption de nouvelles technologies ou de nouveaux processus.
  1. Télécommunications
  • Gestion des projets de déploiement d’infrastructures télécom (fibre optique, 5G, …), d’amélioration des services de téléphonie ou d’Internet, ou de développement de nouvelles offres.
  • Les PMO peuvent également être impliqués dans les projets de convergence technologique et de déploiement de nouvelles technologies.
  1. Construction et Ingénierie
  • Projets de construction : Gestion des projets de construction de bâtiments, d’infrastructures publiques (ponts, routes, aéroports), et de grandes infrastructures (centrales électriques, barrages).
  • Projets d’ingénierie : Coordination des équipes sur des projets complexes de conception et réalisation d’équipements industriels, d’usines, ou de grands ouvrages.
  1. Finance et Banque
  • Projets de conformité : Mise en œuvre des régulations financières, comme la conformité avec les normes de régulation bancaire (par exemple Bâle III, RGPD).
  • Transformation digitale : Les PMO sont sollicités pour coordonner les projets de digitalisation des services bancaires, d’innovation financière (FinTech), ou de déploiement de nouvelles plateformes de trading ou de gestion d’actifs.
  • Fusions et acquisitions : Gestion des projets complexes de fusions, acquisitions ou restructurations d’entreprises.

Les opportunités sont tout aussi évidentes dans le secteur public, le secteur de l’agroalimentaire, la logistique et le transport, l’aéronautique, la défense, le retail et le commerce en ligne ou encore le secteur de l’énergie.

Les entreprises qui recrutent

En 2024, on a pu pointer des campagnes de recrutement actives de plusieurs entreprises leaders dans leurs secteurs respectifs, pour répondre à des besoins croissants en gestion de projets complexes. On peut notamment citer :

  1. EDF et ses filiales comme Izivia, spécialisée dans la mobilité électrique, en demande de PMO pour des projets liés aux infrastructures énergétiques et aux technologies de mobilité durable ;
  2. Thales et Capgemini, qui travaillent tous deux dans des domaines allant de la défense aux technologies de l’information, sont également en quête de PMO pour des missions de gestion de projets technologiques avancés et de transformation numérique ;
  3. Consultys et Orlade Group, spécialisées en conseil, recrutent des PMO pour accompagner des projets industriels et technologiques dans divers secteurs, dont les services financiers et l’industrie ;
  4. des entreprises de secteurs diversifiés, comme Veolia (gestion des ressources) et Voltalia (énergies renouvelables), proposent des postes de PMO pour soutenir leurs initiatives de développement durable et d’infrastructure verte.

Les offres sont facilement repérables sur des pages classiques, comme :

  • Monster.fr ;
  • Cyberjobs.fr ;
  • LinkedIn ;
  • Glassdoor.fr ; 
  • Wizbii.com ;
  • Indeed.com ;
  • ou le site de l’Apec, parmi tant d’autres.

Salaire

Le salaire proposé pour une mission de Project Management Officer varie de manière sensible en fonction :

  1. de la structure d’intégration et des projets pris en charge ;
  2. de la formation du candidat ou de la candidate, et notamment des certifications qu’il ou elle peut présenter ;
  3. des expériences passées ;
  4. et de la conjoncture globale.

Néanmoins, en observant les salaires pratiqués sur la période 2022-2024, on peut établir qu’un PMO débutant peut prétendre à un salaire mensuel de 3 300 euros bruts en moyenne. Les profils les plus solides peuvent espérer faire grimper ce chiffre jusqu’à 4 580 euros environ. Cela correspond à une rémunération annuelle oscillant entre 40 000 et 55 000 euros bruts.

Après trois années d’expérience et/ou l’acquisition de nouvelles certifications, il est possible de prétendre à une rémunération comprise entre 50 000 et 65 000 euros par an.Pour les PMO seniors, les salaires débuteront à 60 000 euros annuels, soit 5 000 euros bruts par mois. Ce salaire pourra atteindre jusqu’à 80 000 euros par an, soit plus de 6 600 euros mensuels. Une fois de plus, les rémunérations les plus élevées seront observées pour des profils aux qualifications fortes, dans des grandes entreprises, et en particulier dans les secteurs exigeants, comme ceux de l’informatique, de la finance ou de l’industrie.

Évolution de carrière

Concernant les perspectives futures, « il est important de se rappeler que tous les chefs de projet ne sont pas formés et qualifiés de la même manière. Leurs responsabilités diffèrent. Il n’existe donc pas de chemin tout tracé concernant les évolutions de carrière », rappelle Philippe Leroy.

Pour lui, deux pistes se distinguent cependant :

  1. Celle de Directeur de projet ou Directeur de programme: S’il peut endosser le même rôle que le PMO, en tant que garant de la réponse à un besoin client, il gagne de la hauteur avec une fonction de pilotage plus globale, qui placent sous son regard plusieurs chefs de projets et plusieurs équipes.
  2. Une autre fonction envisageable est celle de Team Leader. Sa mission principale est de s’assurer qu’aucun profil rattaché au projet n’est en surcharge ou en sous-charge de travail.

Peut également être envisagé un futur en tant que Consultant en gestion de projet indépendant ou en tant qu’Expert en optimisation de processus.

Les avantages et inconvénients

« La plus grande complexité de ce métier, c’est de toujours réussir à trouver les bonnes questions et à comprendre l’urgence. Il faut faire preuve d’une grande aptitude à rationaliser et accepter qu’on ne peut pas tout savoir », analyse Philippe Leroy. « Certaines missions peuvent mobiliser 200 personnes, 400 dans certains cas. Chaque semaine, nous sommes donc confrontés à des interlocuteurs aux compétences, aux bagages et aux approches très différents. Le grand défi du PMO, c’est de réussir à réunir toutes ces personnes autour de la même table et de faire en sorte que tout le monde avance ensemble. Sans le travail de communication et de coordination qui est le nôtre, la rencontre et la production de solutions ne serait pas possible – ou très difficile et sujette aux erreurs. Rendre les choses possibles, et éviter le gâchis de compétences à cause d’un blocage de communication, voilà l’un des points les plus gratifiants du métier ».

Fort de ses deux années d’expérience au sein d’Atos, Philippe Leroy confie que « ce qui [l’]amuse le plus dans son métier, c’est d’être autour de la table avec des personnes toutes plus qualifiées que  [lui], sur des sujets  [qu’il] ne comprendra certainement jamais, et d’être celui qui valorise ces compétences ». Tous ces experts « m’apportent des compétences et des appétences sur des manières de réaliser des projets que je n’aurais jamais soupçonnées ».

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Devenir Expert en cybersécurité environnementale

Quelles sont les missions de l'Expert en cybersécurité environnementale ?

1. Sécurisation des infrastructures vertes
2. Protection des données environnementales
3. Audit et analyse des vulnérabilités écologiques
4. Analyse de l'empreinte carbone des systèmes informatiques
5. Mise en place de politiques de cybersécurité durables
6. Sensibilisation et formation

Quel est le salaire de l'Expert en cybersécurité environnementale ?

Compte tenu du caractère récent du métier, il est difficile de récolter des chiffres suffisamment nombreux pour établir une moyenne de salaire réellement pertinente. On peut néanmoins fournir de premières estimations. Si l’on se base sur les quelques offres d’emploi déjà existantes, il apparaît qu’un GreenSec Analyst débutant peut gagner entre 35 000 et 45 000 euros bruts par an environ. Cela correspond à un salaire mensuel compris entre 2 900 et 3 750 euros bruts.

Quel niveau d’étude pour devenir Expert en cybersécurité environnementale ?

Pour devenir Expert en cybersécurité environnementale, un Bac +5 est requis.

Quel Bac choisir ?

Il est conseillé de suivre un programme dans le domaine du Bac Scientifique pour devenir Expert en cybersécurité environnementale

Quelle est la formation pour devenir Expert en cybersécurité environnementale ?

C’est dans le cadre de cette dernière orientation que la Guardia Cybersecurity School peut être une option pertinente pour se préparer au métier de GreenSec Analyst. L’école offre en effet une solide formation technique, qui permettra : non seulement de couvrir tous les besoins en ce qui concerne les connaissances IT et cybersécurité ; mais aussi de préparer de manière solide à la gestion de projet et à la gestion des risques. La formation s’organise selon un schéma classique Bachelor (en 3 ans – titre RNCP niveau 6) et Master (en 2 ans – titre RNCP niveau 7), débouchant sur un titre d’Expert en cybersécurité.

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