Niveau d’études : | Bac +5 |
Bac conseillé : | Scientifique ou Sciences économiques et sociales |
Employabilité : | Bonne |
Salaire débutant : | 2 900 € |
Salaire confirmé : | 10 000 € |
Mobilité : | Très bonne |
Code ROME : | M1802, Expertise et support en systèmes d’information |
Code FAP : | M2Z, Informatique et télécommunications |
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Le métier d’Architecte en cybersécurité de l’IA
Simon Fullman est architecte en cybersécurité de l’IA chez IBM Canada.
« L’objectif principal, dans notre métier, c’est de protéger l’intégrité des systèmes d’intelligence artificielle ou liés à elle, tout en favorisant l’innovation. Mais c’est aussi de garantir que ces systèmes restent conformes aux normes et éthiques en vigueur. Le métier revêt une importance stratégique puisque les systèmes liés à l’IA jouent un rôle de plus en plus important dans un nombre croissant de secteurs ».
Les missions de l’Architecte en cybersécurité de l’IA
Voici les principales missions qu’un architecte en cybersécurité de l’IA peut être amené à remplir :
Analyse des risques et des vulnérabilités
- Identifier et évaluer les risques spécifiques aux systèmes d’IA (vol de données, manipulation d’algorithmes, attaques adversariales, etc.).
- Réaliser des audits de sécurité pour détecter les vulnérabilités dans les modèles d’IA, les données utilisées pour l’apprentissage, et les infrastructures associées.
Conception d’architectures sécurisées
- Élaborer des architectures robustes pour les systèmes d’IA, intégrant des mécanismes de protection (authentification, cryptage, contrôle d’accès, etc.).
- Garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données traitées et générées par les systèmes d’IA.
- Développer des mécanismes pour protéger les modèles d’IA contre les attaques adversariales (adversarial attacks) et les empoisonnements de données (data poisoning).
Implémentation de mesures de sécurité
- Mettre en œuvre des solutions de sécurité adaptées, comme le chiffrement des données d’entraînement ou la signature numérique des modèles d’IA.
- Superviser l’intégration de systèmes de détection et de réponse aux incidents spécifiques aux environnements d’IA.
- Automatiser la sécurité avec des outils spécifiques (DevSecOps, scans automatisés des modèles d’IA).
Conformité et réglementation
- Veiller au respect des normes et réglementations en matière de cybersécurité et de protection des données (RGPD, ISO 27001, etc.).
- Collaborer avec des juristes pour intégrer des aspects éthiques et réglementaires dans les modèles d’IA (par exemple, éviter les biais ou garantir la transparence des décisions automatisées).
Surveillance et maintenance
- Mettre en place des outils de monitoring pour surveiller les modèles d’IA en production, identifier des anomalies ou des comportements suspects.
- Tester et valider régulièrement les systèmes pour garantir leur résilience face à de nouvelles menaces (test de pénétration, simulations d’attaques).
Sensibilisation et collaboration
- Former les équipes internes (data scientists, ingénieurs IA, développeurs) aux bonnes pratiques en matière de sécurité.
- Collaborer avec d’autres experts (cybersécurité, IA, juridiques) pour créer des solutions sécurisées et adaptées aux besoins métier.
Gestion des incidents et des crises
- Développer et mettre en œuvre des plans de réponse aux incidents liés aux systèmes d’IA.
- Participer à l’analyse post-mortem d’incidents pour renforcer la sécurité des systèmes.

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Les responsabilités de l’Architecte en cybersécurité de l’IA
« Dans ma position, j’ai la double injonction de faire en sorte que les systèmes liés à l’IA soient contenus – au sens de maîtrisés, protégés, non ouverts au tout venant – et qu’ils suivent un mouvement d’expansion. Ça, c’est le jeu de l’innovation. Le grand défi, c’est de faire exister le premier impératif en parallèle du second. C’est une question d’équilibre et, au final, il s’agit d’innover sur les outils tout en innovant sur les protections », explique Simon Fullman.
Les compétences de l’Architecte en cybersécurité de l’IA
Voici les compétences clés nécessaires
Compétences techniques spécifiques à l’IA
- Compréhension des modèles d’IA et de Machine Learning (ML) :
Savoir comment fonctionnent les algorithmes d’apprentissage supervisé, non supervisé, et par renforcement (réseaux neuronaux, arbres de décision, modèles de langage comme GPT, etc.). - Protection des modèles d’IA :
Expertise dans la sécurisation contre les attaques adversariales (adversarial attacks), les empoisonnements de données (data poisoning), ou encore les fuites de données liées à l’inférence (model extraction attacks). - Maîtrise des frameworks d’IA :
Bonne connaissance des bibliothèques et outils courants comme TensorFlow, PyTorch, Keras ou Scikit-learn, ainsi que des vulnérabilités associées. - Sécurisation des données :
Compétence en anonymisation, chiffrement des données d’entraînement et gestion des jeux de données sensibles.
Expertise en cybersécurité
- Architecture de sécurité :
Capacité à concevoir et mettre en œuvre des infrastructures sécurisées pour héberger et exécuter des modèles d’IA. - Gestion des identités et des accès (IAM) :
Savoir intégrer des systèmes de contrôle d’accès aux données et aux modèles d’IA. - Sécurité des systèmes cloud :
Expertise dans la sécurisation des environnements cloud (AWS, Azure, GCP) utilisés pour le stockage, l’entraînement, et le déploiement des modèles d’IA. - Cryptographie :
Maîtrise des techniques de cryptographie modernes (homomorphic encryption, federated learning, differential privacy) adaptées aux environnements IA. - Gestion des incidents :
Expérience dans la détection, la réponse et la remédiation aux cyberattaques ciblant les systèmes d’IA.
Connaissances en réglementation et éthique
- Normes et cadres de conformité :
Connaissance des normes comme RGPD, ISO 27001, NIST, ou encore des directives spécifiques à l’IA (IA Act de l’UE). - Éthique de l’IA :
Sensibilisation aux questions de biais algorithmiques, d’équité, de transparence et de responsabilité dans les systèmes d’intelligence artificielle.
Compétences analytiques et de résolution de problèmes
- Analyse des risques :
Capacité à évaluer les menaces et vulnérabilités spécifiques aux systèmes d’IA, ainsi qu’à prioriser les actions correctives. - Modélisation des menaces :
Aptitude à identifier les scénarios possibles d’attaque contre les systèmes d’IA et à concevoir des contre-mesures efficaces. - Diagnostic et remédiation :
Approche méthodique pour identifier et corriger les failles dans les systèmes complexes.
Compétences en outils et technologies
- Outils de sécurité :
Familiarité avec des outils comme SIEM (Splunk, QRadar), scanners de vulnérabilité (Nessus, Qualys), et plateformes d’orchestration de la sécurité. - Plateformes DevSecOps :
Connaissance de l’intégration de la sécurité dans le cycle de développement des systèmes IA avec des outils comme Docker, Kubernetes, et Jenkins. - Tests de pénétration pour l’IA :
Maîtrise des outils et techniques pour simuler des attaques adversariales et tester la résilience des modèles d’IA.
Les qualités de l’Architecte en cybersécurité de l’IA
Un bon architecte en cybersécurité de l’IA doit présenter de grandes aptitudes en matière de communication, de pédagogie et de collaboration interdisciplinaire. La proactivité, un esprit critique et des compétences en gestion de projet s’avèrent également indispensables.
Les études de l’Architecte en cybersécurité de l’IA
Le Bac +5 est un minimum indispensable pour devenir architecte en cybersécurité de l’intelligence artificielle. Le poste nécessite en effet une combinaison d’expertises solides en cybersécurité, en intelligence artificielle et en architecture des systèmes.
Quelle formation pour devenir Architecte en cybersécurité de l’IA ?
La Guardia School apporte le bon équilibre entre compétences techniques de haut niveau et compétences comportementales pour aborder sereinement la mission d’architecte en cybersécurité de l’IA. L’école insiste tout autant sur les clés de l’informatique sur la communication, la gestion de projet et la collaboration interdisciplinaire.
Sur le plan technique, une grande importance est accordée, dès le cursus de Bachelor, à la maîtrise des langages informatiques – notamment Python, outil clé pour les projets d’IA. Le script et l’algorithmie sont également traités dans le détail. Les modèles d’Intelligence Artificielle et les questions les plus spécifiques liées à ce sujet sont approfondies au moment du master.
Le cursus complet débouche sur un titre MSc d’expert cybersécurité (titre RNCP niveau 7).
Dans quel secteur travailler en tant qu’Architecte en cybersécurité de l’IA?
Un architecte en cybersécurité de l’intelligence artificielle peut travailler dans des secteurs variés où la protection des systèmes basés sur l’IA est cruciale. Il est très recherché dans l’industrie technologique, notamment au sein des grandes entreprises comme les GAFAM, les fournisseurs de solutions cloud ou les startups spécialisées en IA et cybersécurité.
Dans le secteur financier, il contribue à sécuriser les algorithmes utilisés pour détecter les fraudes et protéger les transactions.
Les domaines de la défense et de la sécurité nationale offrent également des opportunités importantes, avec des missions axées sur la protection des systèmes d’IA utilisés par les forces armées et les agences de renseignement.
Enfin, dans la santé et les biotechnologies, il sécurise les systèmes d’IA dédiés au diagnostic, à la recherche médicale ou à la gestion des données sensibles. L’industrie et les infrastructures critiques, notamment celles intégrant l’automatisation et l’IoT, comptent aussi parmi les secteurs de pointe pour ce métier.
Les entreprises qui recrutent des Architectes en cybersécurité de l’IA
Au cours des douze derniers mois, des leaders de l’industrie tels que Thales, Airbus, Framatome et Capgemini ont proposé des postes d’architectes en cybersécurité avec une composante liée à l’intelligence artificielle.
Des plateformes comme l’APEC, Cyberjobs, HelloWork et Welcome to the Jungle recensent régulièrement des offres d’emploi dans ce domaine, émanant de diverses entreprises à travers le pays.
Le salaire d’un Architecte en cybersécurité de l’IA
Pour un profil débutant, un architecte en cybersécurité peut s’attendre à un salaire mensuel brut compris entre 2 900 et 3 750 euros, soit un salaire annuel brut entre 35 000 et 45 000 euros. Avec quelques années d’expérience (entre deux et cinq ans), ces chiffres augmentent généralement pour atteindre un salaire mensuel brut de 3 500 à 5 000 euros, correspondant à un salaire annuel brut de 42 000 à 60 000 euros.
Les professionnels ayant entre cinq et dix ans d’expérience peuvent percevoir des salaires encore plus élevés, avec une rémunération mensuelle brute située entre 5 000 et 7 000 euros, soit un salaire annuel brut compris entre 60 000 et 84 000 euros. Enfin, les architectes très expérimentés, ayant plus de dix ans dans le domaine, peuvent voir leur salaire mensuel brut atteindre 7 000 à 10 000 euros, soit une rémunération annuelle brute allant jusqu’à 120 000 euros, voire davantage dans certains cas.
Ces données sont bien sûr influencées par le type d’entreprise, la région et les responsabilités spécifiques du poste. Par exemple, des entreprises renommées comme Airbus offrent des salaires annuels d’environ 47 000 euros pour ce type de poste (soit environ 3 900 euros brut mensuel), tandis que Thales propose des rémunérations pouvant aller jusqu’à 75 000 euros annuels (soit environ 6 250 euros brut par mois).
Évolution de carrière pour un Architecte en cybersécurité de l’IA
Un architecte en cybersécurité spécialisé dans l’intelligence artificielle (IA) dispose d’un large éventail d’opportunités pour faire évoluer sa carrière. Voici les principales pistes envisageables :
Vers une spécialisation technique avancée
Un architecte en cybersécurité de l’IA peut approfondir ses compétences pour devenir un expert de pointe dans des domaines spécifiques, par exemple :
- Expert en sécurité des systèmes IA : Concevoir des modèles de sécurité spécifiques aux systèmes de machine learning, y compris la défense contre les attaques adversariales.
- Spécialiste en cryptographie appliquée à l’IA : Utiliser des techniques comme le chiffrement homomorphique ou l’apprentissage fédéré sécurisé.
- Spécialiste en sécurité des données : Protéger les pipelines de données utilisés dans le développement des systèmes d’IA (anonymisation, sécurité des ensembles de données).
Vers plus de management
- Responsable sécurité IA : Piloter les initiatives de sécurité pour tous les systèmes et projets d’IA d’une organisation.
- Chief Information Security Officer (CISO) : Gérer l’ensemble des stratégies de cybersécurité d’une entreprise, en intégrant les spécificités de l’IA.
- Directeur des risques technologiques : Superviser la gestion des risques liés à l’IA et aux technologies émergentes.
Conseil et expertise stratégique
Les architectes expérimentés peuvent se tourner vers des rôles de conseil, que ce soit en interne ou en externe, comme :
- Consultant en cybersécurité de l’IA : Aider les entreprises à évaluer et améliorer la sécurité de leurs systèmes d’IA.
- Auditeur ou expert en conformité : Spécialisation dans les normes et régulations sur l’IA et la cybersécurité (comme le RGPD, ou des cadres spécifiques à l’IA).
- Stratège en sécurité des technologies émergentes : Travailler sur des feuilles de route technologiques pour garantir la résilience des futurs systèmes.
Recherche et innovation
- Chercheur en cybersécurité de l’IA : Travailler sur des projets innovants dans des laboratoires de recherche ou des instituts académiques.
- Leader en R&D pour la sécurité des IA : Intégrer ou diriger des équipes dans des entreprises tech, startups ou grandes entreprises (par exemple, Google DeepMind, OpenAI, ou IBM).
- Contributeur open source : Participer à des projets open source pour sécuriser les modèles et bibliothèques d’IA (comme TensorFlow Security).
Les avantages et les inconvénients pour le métier d’Architecte en cybersécurité de l’IA
« La grande difficulté, dans notre métier, c’est d’anticiper l’imprévisible tout en restant agile, parce que la technologie évolue de plus en plus rapidement. Cela implique une concentration de tous les instants, des prises de risque qui ne conviennent peut-être pas à tout le monde : on a parfois l’impression d’avoir entre ses mains des enjeux de sécurité vitaux (c’est un peu le cas) et on doit gérer tout le stress qui va de pair avec cette mission critique. S’il y a un problème, il faudra assumer d’être en partie responsable, même si toute structure intègre parfaitement que nous n’avons pas la mainmise sur tous les facteurs ! », analyse Simon Fullman. « Il y a beaucoup de positif : l’IA va générer des vagues d’innovation sans précédent et ce sont des moments passionnants qui attendent les professionnels comme moi ! ».
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Devenir Architecte en cybersécurité de l’IA
1. Analyse des risques et des vulnérabilités 2. Conception d’architectures sécurisées 3. Implémentation de mesures de sécurité 4. Conformité et réglementation 5. Surveillance et maintenance 6. Sensibilisation et formation 7. Gestion des incidents et des crises
Pour un profil débutant, un architecte en cybersécurité peut s’attendre à un salaire mensuel brut compris entre 2 900 et 3 750 euros, soit un salaire annuel brut entre 35 000 et 45 000 euros. Avec quelques années d’expérience (entre deux et cinq ans), ces chiffres augmentent généralement pour atteindre un salaire mensuel brut de 3 500 à 5 000 euros, correspondant à un salaire annuel brut de 42 000 à 60 000 euros.
Le Bac +5 est un minimum indispensable pour devenir architecte en cybersécurité de l’intelligence artificielle.
Il est conseillé de suivre un programme dans le domaine du Bac Scientifique ou Sciences économiques et sociales pour devenir Archistecte en cybersécurité de l'IA.
La Guardia School apporte le bon équilibre entre compétences techniques de haut niveau et compétences comportementales pour aborder sereinement la mission d’architecte en cybersécurité de l’IA. L’école insiste tout autant sur les clés de l’informatique sur la communication, la gestion de projet et la collaboration interdisciplinaire. Sur le plan technique, une grande importance est accordée, dès le cursus de Bachelor, à la maîtrise des langages informatiques – notamment Python, outil clé pour les projets d’IA. Le script et l’algorithmie sont également traités dans le détail. Les modèles d’Intelligence Artificielle et les questions les plus spécifiques liées à ce sujet sont approfondies au moment du master. Le cursus complet débouche sur un titre MSc d’expert cybersécurité (titre RNCP niveau 7).

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